Assurance bâtiment ou mobilier ?
Vous pouvez assurer tant le bâtiment que le mobilier contre l’incendie et les risques de ce type.
Le mobilier, c’est tout ce qui n’est pas fixe dans votre maison, ce sont les biens mobiliers. Pensez notamment à vos meubles, votre télévision, vos vêtements, etc. Tout ce que vous pouvez emporter lorsque vous déménagez fait partie du mobilier.
Le bâtiment, quant à lui, comprend votre cuisine, votre salle de bains et vos armoires encastrées. En effet, ces éléments sont fixés à la structure de votre habitation.
Ce qui est assuré : les garanties de base
Sauf mention contraire dans votre police, l’assurance incendie couvre les dommages causés par :
- un incendie ;
- un coup de foudre ;
- une explosion ;
- une implosion ;
- un avion qui s’écrase ou qui touche le bâtiment ou des objets qui en tombent ;
- tout autre véhicule ou des animaux.
Toute assurance incendie qui couvre les garanties de base doit également indemniser les dommages découlant d’un attentat ou d’un conflit du travail, d’une tempête et d’une catastrophe naturelle.
Extensions de garantie
La plupart des assurances incendie proposent des garanties de base et des garanties légalement obligatoires plus larges. Les extensions de garantie les plus fréquentes sont celles-ci :
- les bris de vitre : dommages occasionnés aux fenêtres, mais aussi par exemple à une table de salon en verre ;
- les dommages dus à la fumée ou à la suie ;
- les dommages dus à l’eau : dommages dus à l’eau à la suite d’une rupture des canalisations, du débordement des gouttières, d’un problème dans les installations sanitaires, de l’infiltration d’eau par le toit et des dommages provoqués par le gel et le poids de la neige ;
- les dommages causés par le mazout ;
- les dommages occasionnés aux appareils électriques en raison d’une surtension.
Outre les dommages directs portés à votre mobilier ou à votre habitation, votre police couvrira souvent d’autres éléments. Les frais supplémentaires étant le plus souvent indemnisés sont :
- les frais de sauvetage et de préservation : frais découlant des mesures prises pour limiter les dégâts, par exemple la mise en place d’une toile sur le toit afin d’arrêter l’infiltration d’eau ;
- les frais de relogement : si votre habitation est déclarée inhabitable en raison d’un incendie, l’assurance pourra indemniser vos frais de relogement provisoire jusqu’à un certain montant ;
- les frais de conservation : frais de stockage de vos meubles dans un garde-meubles pendant la reconstruction de votre habitation, par exemple ;
- recours des tiers : si un sinistre assuré s’étend aux biens de tiers, par exemple un incendie qui se propage à la maison des voisins.
Garanties facultatives
Vous pouvez choisir d’ajouter une garantie vol à votre assurance incendie. Ce complément indemnise les biens volés à la suite d’une effraction et, souvent, les dommages occasionnés à votre habitation lors de l’effraction. Par exemple, si les cambrioleurs forcent la porte d’entrée de votre habitation, l’assureur indemnisera, si toutefois la police le prévoit, la réparation ou le remplacement de la porte.
Certaines polices incendie couvrent également les pertes indirectes, certains assureurs le proposent à titre de garantie facultative. Les pertes indirectes impliquent la perception d’une indemnisation, généralement basée sur un pourcentage de l’indemnisation du sinistre, pour tous les frais engagés à la suite d’un sinistre. Pensez notamment aux frais de téléphone et de déplacement, les frais de devis, etc.
En complément de votre assurance incendie, vous pouvez aussi prendre une assurance protection juridique. L’assureur protection juridique vous informe sur vos droits à la suite d’un sinistre. L’assurance protection juridique prévoit souvent une intervention pour les éventuels frais d’avocat. Vous pourrez faire appel à votre assurance protection juridique, même dans le cas où vous n’êtes pas d’accord avec le montant des dommages fixé par l’expert de l’assureur. Elle indemnisera alors les frais de contre-expertise (ou une partie de ceux-ci).